En Suisse, des scientifiques ont étudié les épeires diadème. En 2019, ils ont compté les araignées présentes dans vingt endroits différents. Malheureusement, ils se sont rendu compte qu’il y en avait cent fois moins qu’il y a quarante ans ! Bien sûr, il n’y a pas le même nombre d’araignées chaque année, mais cent fois moins ce n’est pas normal.
En Belgique aussi il y a de moins en moins d’épeires diadèmes. À l’automne 2018, on n’en avait jamais compté si peu. Des chercheurs de l’Université de Gand ont expliqué que dans les villes, il y avait dix à vingt fois moins d’épeires qu’il y a dix ans. Il semble donc que cette araignée ne disparaisse pas uniquement en Suisse mais bien un peu partout.
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Une partie du problème c’est la chaleur et les canicules. Avec les changements climatiques, il fait de plus en plus chaud, ce qui n’est pas bon pour cette araignée. Il y a aussi de moins en moins d’insectes volants, alors qu’ils constituent la nourriture de ces araignées. Moins d’insectes cela vaut donc dire moins d’araignées.
Certaines personnes sont peut-être contentes de croiser moins d’araignées. Mais en réalité c’est une bien triste nouvelle ! D’autres animaux pâtissent également du manque d’insectes, notamment les chauves-souris, les lézards et les oiseaux. Du coup, de plus en plus d’animaux sont menacés, même dans notre pays.
En septembre, le WWF a publié un rapport sur l’état de la nature. Dans ce Living Planet Rapport on montre que les groupes (populations) de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens et de reptiles ont diminué de 68% depuis 1970.
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